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gggggggggggggg
Notre installation à Marseille
me fit découvrir les joies de la baignade.
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J'adorais mon maillot à smocks
Je me sentais vraiment d'ici quand je le portais.
Et quand je le portais... nous allions à la mer !
Je nageais,
j'avais ma bouée de liège.
Et quand je le portais... nous allions à la mer !
Je nageais,
j'avais ma bouée de liège.
jjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjj
Après un ou deux étés
il fut question de leçons de natation.
Et nous voilà partis, mon frère et moi,
main dans la main,
vers Le-Chevalier-Roze-Sport.
Il suffisait de traverser le boulevard Michelet
et de longer la contre-allée bordée de platanes,
pour arriver devant le bâtiment blanc
où ces mots étaient inscrits sur le mur.
Je savais lire et c'est ainsi
qu'ils se sont gravés dans ma mémoire,
liés entre eux
comme les panneaux de liège de ma bouée.
Il suffisait de traverser le boulevard Michelet
et de longer la contre-allée bordée de platanes,
pour arriver devant le bâtiment blanc
où ces mots étaient inscrits sur le mur.
Je savais lire et c'est ainsi
qu'ils se sont gravés dans ma mémoire,
liés entre eux
comme les panneaux de liège de ma bouée.
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Il faudrait pouvoir projeter simultanément
deux séquences
qui raconteraient en parallèle
ce que fut cette expérience étrange.
deux séquences
qui raconteraient en parallèle
ce que fut cette expérience étrange.
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Les leçons se suivaient à l'identique.
Je descendais le long de l'échelle,
ne quittant le dernier barreau
que lorsque j'étais agrippée à la perche de bois
du maître nageur.
Et commençait mon calvaire...Vous me promettez de ne pas me lâcher ?
Il promettait, me lâchait au bout de quelques mètres,
je buvais la tasse, et pendant que je tâtonnais
pour trouver une prise sur le bord
il entonnait la même phrase,
si tu arrives au bout je te paye une cassate !................
Au bout je n'y suis jamais arrivée, ni même à la moitié.
Quand mon frère sut nager
mon père eut la sagesse de ne pas insister.
J'ai conservé ma bouée jusqu'au jour
où soudain, c'est venu tout seul.
J'avais 12 ans !
.
Le décor reste le même...
Là commence l'enchantement.
.Je découvrais cette étendue d'eau bleutée
où le soleil dessinait des lignes mouvantes.
Les murs blancs reflétaient la lumière
et j'étais fascinée par un ensemble de sensations.
Il y avait l'odeur du chlore, les cris joyeux,
les éclaboussures des plongeons bruyants.
Et si j'ai vite oublié l'épisode peu glorieux des leçons,
je fus envoûtée par le charme de ces instants.
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.Je descendais le long de l'échelle,
ne quittant le dernier barreau
que lorsque j'étais agrippée à la perche de bois
du maître nageur.
Et commençait mon calvaire...Vous me promettez de ne pas me lâcher ?
Il promettait, me lâchait au bout de quelques mètres,
je buvais la tasse, et pendant que je tâtonnais
pour trouver une prise sur le bord
il entonnait la même phrase,
si tu arrives au bout je te paye une cassate !................
Au bout je n'y suis jamais arrivée, ni même à la moitié.
Quand mon frère sut nager
mon père eut la sagesse de ne pas insister.
J'ai conservé ma bouée jusqu'au jour
où soudain, c'est venu tout seul.
J'avais 12 ans !
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Le décor reste le même...
Là commence l'enchantement.
.Je découvrais cette étendue d'eau bleutée
où le soleil dessinait des lignes mouvantes.
Les murs blancs reflétaient la lumière
et j'étais fascinée par un ensemble de sensations.
Il y avait l'odeur du chlore, les cris joyeux,
les éclaboussures des plongeons bruyants.
Et si j'ai vite oublié l'épisode peu glorieux des leçons,
je fus envoûtée par le charme de ces instants.
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Je pense souvent à cette cassate que je n'ai jamais eue.
A l'époque j'en mourrai d'envie.
C'était une glace triangulaire
enveloppée de papier dorée qui se dégustait
à la cuillère
assise à une terrasse de café.
Adulte, j'aurai pu m'en offrir autant que je voulais.
Je ne l'ai jamais fait.
Il y des saveurs qu'il ne faut pas chercher à retrouver.
Son nom suffit à évoquer le désir
et une suite d'images colorées, éclatantes de lumière...
qui ont la saveur d'un désir d'enfant.
A l'époque j'en mourrai d'envie.
C'était une glace triangulaire
enveloppée de papier dorée qui se dégustait
à la cuillère
assise à une terrasse de café.
Adulte, j'aurai pu m'en offrir autant que je voulais.
Je ne l'ai jamais fait.
Il y des saveurs qu'il ne faut pas chercher à retrouver.
Son nom suffit à évoquer le désir
et une suite d'images colorées, éclatantes de lumière...
qui ont la saveur d'un désir d'enfant.
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Emprunts
La première photographie à Laurent Askienazy
A David Hockney un détail de A bigger splach
La première photographie à Laurent Askienazy
A David Hockney un détail de A bigger splach
Deux amies d'enfance
.
souvenirs d'enfance
lundi 9 mars
4 commentaires:
nous avons à peu près la même histoire: une amie, une soeur me^me, perdue lors d'un déménagement.
30ans après je vois dans le journal son nom, elle informait du décès de sa maman, depuis on ne s'est plus quittée
je suis de Montpellier.
ton blog est un ravissement.
Merci. Je vois que tu as laissé plusieurs commentaires. Je suis ravie de cette promenade dans ce "chez nous" où tu t'es sentie "chez toi".
Nos histoires de retrouvailles se ressemblent. C'est un véritable cadeau que d'être ainsi rattrapées par sa jeunesse. Je plains celle qui n'ont pas ce bonheur. Mais on peut toujours essayer "les bouteille à la mer", un bon génie passe parfois par là et en l'ouvrant nous donne une deuxième chance. A nous de la saisir au vol. Elle ne repasse pas deux fois...
Amicalement
Anne
PS si tu ouvres un compte google, très simple, regarde la rubrique abonnement, tu peux tout en gardant l'anonymat recevoir directement dans ta boite aux lettres la réponse à ton commentaire.
Juste en dessous tu cocheras "compte google" et encore dessous l'adresse que tu as donné et qui n'apparaitra pas sur le blog.
Elle te permet juste de t'abonner à ce message. Il faut faire la même manip à chaque nouveau commentaire.
ok c'est fait.
votre histoire est aussi un peu la mienne surtout que j'ai appris à nager au Chevalier Roze avec l'école dans les années 60 , la piscine aux petites faïences bleues si je me souvient bien ... je cherchai des photos de cette piscine sur le net quand j'ai rencontré votre blog par hasard ! L'enfance c'est un peu le paradis perdu ...
alain
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