Je n'aurais jamais pensé lorsque j'ai commencé à écrire sur ce blog
que je serais partie fouiller aussi loin dans ma mémoire.
que je serais partie fouiller aussi loin dans ma mémoire.
Comme ces images gravées à tout jamais sur une pellicule,
les impressions et les sentiments demeurent intacts
et le film défile avec une facilité parfois déconcertante.
les impressions et les sentiments demeurent intacts
et le film défile avec une facilité parfois déconcertante.
Lorsque j'étais enfant,
je croyais que ma vie se déroulait comme au cinéma.
je croyais que ma vie se déroulait comme au cinéma.
J' étais la vedette du film.
"ON" me regardait !
L' idée peut paraître saugrenue et singulière,
mais elle m'a permise d'apprendre la retenue.
Il fallait que je sois toujours correcte envers les autres,
que je me tienne bien,
que je me tienne bien,
que je sois polie, obéissante, charitable
et respectueuse...
et respectueuse...
Mon imagination fantasque s'amusait à déborder
et le "monde" que j'inventais et dans lequel j'évoluais
était sans contexte à mes yeux
exceptionnel.
Je ne peux expliquer
la raison qui me pousse à écrire tout cela aujourd'hui !
Les mots jaillissent, se bousculent presque à mon insu
pour couler comme l'eau de la source
de Beaumont de Pertuis, le petit village Provençal,
de Beaumont de Pertuis, le petit village Provençal,
ou j'ai passé toutes les vacances de mon enfance
et de mon adolescence.
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Aurais je alors compris que tout est illusoire et éphémère,
que chaque instant de magie doit être vécu comme le dernier.
Je suis tentée de dire " Pouce" à l' implacable passage du temps
qui file entre mes doigts
qui file entre mes doigts
tel que je le faisais enfant dans la cour de récréation
lorsque je voulais arrêter le jeu.
lorsque je voulais arrêter le jeu.
Voici qu'aujourd'hui
je ressens l'envie de parler de mon père qui était merveilleux,
de ma mère qui me manque terriblement,
des sauterelles que mon grand père attrapait à la Penne pour m'amuser,
de l'eau fraîche qui remontait du puits les jours d'été,
des berceuses que chantait ma grand mère,
et des délicieux flans aux œufs de ma tatie Toinette.
De toutes ces petites choses insignifiantes
qui inexorablement au fil des jours
qui inexorablement au fil des jours
tissent la trame d'une vie.
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