.Ma grand-mère paternelle,
habitait au troisième étage d'une maison
donnant sur la place du Mandarous, à Millau.
Nous traversions la France, de nuit,
pour venir la voir chaque année.
habitait au troisième étage d'une maison
donnant sur la place du Mandarous, à Millau.
Nous traversions la France, de nuit,
pour venir la voir chaque année.
.
Dans la chambre
Dans la chambre
où nous dormions avec nos parents,
incluse dans l'un des murs,
incluse dans l'un des murs,
se trouvait une penderie
dont la porte s'ouvrait à 40 cm du sol,
ménageant à l'intérieur,
dont la porte s'ouvrait à 40 cm du sol,
ménageant à l'intérieur,
une caverne à l'attrait irrésistible.
Dans le fond, une pile un peu poussiéreuse.
Je me suis faufilée pour m'assoir à côté.
Et c'est ainsi que je fis la connaissance
de mon premier amour littéraire,
Dans le fond, une pile un peu poussiéreuse.
Je me suis faufilée pour m'assoir à côté.
Et c'est ainsi que je fis la connaissance
de mon premier amour littéraire,
bien avant d'avoir appris à lire.
.
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.Ce livre est celui-là même qui provoqua cet enchantement...
et avant moi, celui de Pierrot, mon père,
de ses frères et de sa soeur Paulette.
Il date de l'époque où pour Noël,
chaque enfant recevait une orange,
et un livre à se partager.
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et avant moi, celui de Pierrot, mon père,
de ses frères et de sa soeur Paulette.
Il date de l'époque où pour Noël,
chaque enfant recevait une orange,
et un livre à se partager.
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.L'histoire se déroule dans une ferme
où le monde est à l'envers.Les paysans y occupent une place
secondaire et passive,
car l'essentiel du récit nous entraîne
dans les aventures et mésaventures des animaux..Gédéon le canard, connaît des débuts difficiles.
Son cou, bien plus long que celui de ses frères,
lui vaut railleries et mise à l'écart.Qu'à cela ne tienne !
Il renverse la situation en faisant preuve d'astuces
pour améliorer le quotidien de ses congénères.
Il ridicule leurs ennemis
en les rendant inoffensifs,
et il a toujours des idées surprenantes
pour trouver une solution au moindre problème.
Il devient un héros
sans cesse acclamé et consulté par tous..
où le monde est à l'envers.Les paysans y occupent une place
secondaire et passive,
car l'essentiel du récit nous entraîne
dans les aventures et mésaventures des animaux..Gédéon le canard, connaît des débuts difficiles.
Son cou, bien plus long que celui de ses frères,
lui vaut railleries et mise à l'écart.Qu'à cela ne tienne !
Il renverse la situation en faisant preuve d'astuces
pour améliorer le quotidien de ses congénères.
Il ridicule leurs ennemis
en les rendant inoffensifs,
et il a toujours des idées surprenantes
pour trouver une solution au moindre problème.
Il devient un héros
sans cesse acclamé et consulté par tous..
Gédéon c'était moi bien sûr.
Nous nous ressemblions comme des frères.
Mon nom, Coulomb,
me valait déjà le surnom de long cou.
.Mais j'ai découvert hier en le relisant
pour la centième fois,
à quel point il a marqué mon imaginaire.
Ces scènes de nuit, presqu'en ombres chinoises,
ce clair-obscur,
la lune entre les branches des arbres,
l'intérieur éclairé d'une maison,
je les ai toujours vécues comme dans un rêve...
.
Gédéon, ne me regarde pas comme ça !
Je n'ai pas dû être la seule !
Il me semble bien reconnaitre mon écriture,
mais tout le monde peut se tromper !
En tout cas ce dessin je le revendique.
J'avais fais presque le même
sur la tapisserie de la chambre.
.
.Mémé poussa de hauts cris !
Mais ce ne fut rien à coté du jour
où j'ai décollé un morceau de tapisserie,
puis passé mon doigt à travers le mica du poêle,
pour voir ce qu'il y avait
derrière.
Plus tard, j'ai grandi
et j'ai appris, avec d'autres livres,
à passer de l'autre côté du miroir...
.
.
Lire les commentaires.
Ma réponse à l'un d'eux m'a permis de compléter ce récit
A l'époque nous étions le club des cinq.
Nom qui devint vite obsolète.
Gédéon, ne me regarde pas comme ça !
Je n'ai pas dû être la seule !
Il me semble bien reconnaitre mon écriture,
mais tout le monde peut se tromper !
En tout cas ce dessin je le revendique.
J'avais fais presque le même
sur la tapisserie de la chambre.
.
.Mémé poussa de hauts cris !
Mais ce ne fut rien à coté du jour
où j'ai décollé un morceau de tapisserie,
puis passé mon doigt à travers le mica du poêle,
pour voir ce qu'il y avait
derrière.
Plus tard, j'ai grandi
et j'ai appris, avec d'autres livres,
à passer de l'autre côté du miroir...
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Lire les commentaires.
Ma réponse à l'un d'eux m'a permis de compléter ce récit
A l'époque nous étions le club des cinq.
Nom qui devint vite obsolète.
souvenirs d'enfance