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Elle fut émouvante, par la naissance de mon petit frère François.
Importante, car j'avais enfin un visage qui me ressemblait.
Et surtout excitante...
A la faveur d'une conversation, surprise à la sauvette, je sus que moi, et moi seule, serai invitée au mariage de Jean-François, pour y être DEMOISELLE D'HONNEUR !
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L'attente dura deux jours avant que la nouvelle ne devint officielle. Elle me fut signifiée au cours d'un repas.
Je jouais à la perfection, mon rôle d'ingénue. Étonnée, ravie, en me gardant bien de rajouter pourquoi moi ?
Mes frères n'avaient pas besoin de savoir que les Garçons d'Honneur étaient déjà au complet. Ni ma sœur, que c'étaient ses 5 ans, qui l'avait mise hors course.
.
Nous avions quelques comptes à régler, et je jubilais !
Ah tu as fini ma boite de Coco Boër, et bing.
Tu n'as pas voulu me prêter ton vélo, et bang.
Tu as rapporté que j'avais fait des tours de cours pendant les deux récréations, et bing et bang !
Je jouais à la perfection, mon rôle d'ingénue. Étonnée, ravie, en me gardant bien de rajouter pourquoi moi ?
Mes frères n'avaient pas besoin de savoir que les Garçons d'Honneur étaient déjà au complet. Ni ma sœur, que c'étaient ses 5 ans, qui l'avait mise hors course.
.
Nous avions quelques comptes à régler, et je jubilais !
Ah tu as fini ma boite de Coco Boër, et bing.
Tu n'as pas voulu me prêter ton vélo, et bang.
Tu as rapporté que j'avais fait des tours de cours pendant les deux récréations, et bing et bang !
La déception qui se lisait sur leurs visages, était à la mesure de l'extase qui illuminait le mien !
J'eus pitié d'eux, je posais la question, mais la raison de mon invitation n'atténua en rien leurs regrets.
Car Jean-François n'était pas n'importe qui !
Sa mère, Tante Paulette, avait pour frère, Paul, ce grand-père que je n'ai pas connu, car il est mort à 36 ans quand mon père en avait 11.
Mais bien avant que Paul ne se marie, elle était une des meilleures amies de Blanche, ma grand-mère, qui enseignait à Barcelonnette, les maths, la physique et la chimie .
En juillet 1942, mon père, Pierrot, allait avoir 17 ans. Il avait son bac en poche, mais la guerre et l'éloignement de la Faculté de Montpellier, rendaient irréalisable son désir d'être médecin.
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C'était le début des vacances.
La famille allait quitter Millau où l'approvisionnement devenait une succession de jours sans, pour rejoindre Lacaune, les cousins fermiers, le cocon familial qui permettraient à tous de retrouver un peu de l'insouciance d'avant.
Il était jeune. A la rentrée, il attendrait la fin des hostilités. Il travaillerait, aidant ainsi ma grand-mère.
Tante Paulette et Oncle Pierre, Lorrains expulsés par l'annexion allemande, s'étaient repliés dans un tranquille village de la Zone Libre. Ils invitaient mon père à les rejoindre.
Ce que furent les 3 années qu'il passa auprès d'eux mériterait des pages, et des pages...
Il quittait une famille éprouvée, déjà éclatée par le départ des aînés, où depuis 6 années il assumait la responsabilité d'Homme de la famille.
Ce fut un grand-frère adulé, et il vécut enfin la vie d'un adolescent sans souci, sous l'aile protectrice de Tante Paulette, ravie d'avoir agrandie sa couvée.
L’Oncle Pierre fut pour lui, une figure paternelle et un modèle. Il sut si bien l'intéresser à son activité d'Ingénieur des Ponts et Chaussées, que mon père prit la décision de mettre ses pas dans les siens.
Il suivit des cours par correspondance, passa le concours d'Ingénieur, et à 20 ans il était le plus jeune diplômé de France.
.
La guerre venait de se terminer, les Lorrains rentrèrent chez eux, dans la liesse que l'on imagine.
L’Oncle Pierre très fier de son neveu, l'intégrât dans son équipe, où se trouvait déjà sa jeune secrétaire, Jacqueline.
Et c'est ainsi que se rencontrèrent mes parents.
Il fut à la hauteur de sa responsabilité, le regard toujours ailleurs, excepté pour faire des photographies, un peu floues, des amoureux...
.
Lorsque nous leur rendions visite, Tante Paulette était radieuse. Elle regardait ces 5 enfants turbulents, comme des cadeaux tombés du ciel, et nous préparait des festins inoubliables.
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L'Oncle Pierre, que je n'ai jamais vu autrement que souriant et la pipe à la bouche, était l'adulte le plus charmant que j'ai jamais rencontré. Il s'intéressait à nous, mais différemment. Pas de qu'est-ce que tu veux faire plus tard ? Tu es sage, tu travailles bien en classe ?
Nous parlions de nous, de ce que nous aimions faire, et surtout de nos bêtises. Il nous écoutait, ses yeux pétillaient de plaisir, nous le faisions rire et nous ressentions une adoration mutuelle qui papillonnait autour de nous.
Le mariage de Jean François, aurait lieu à Beaucaire, où la famille de Claire vivait depuis toujours.
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Je vécu les semaines suivantes dans l'agitation des préparatifs.
Je devais porter une robe en soie sauvage. J'ignorais ce que c'était, n'essayais même pas d'imaginer. Je m'emparai de ces mots, et les rangeais secrètement avec Clématite et les Jardins Suspendus de Babylone.
J'eus pitié d'eux, je posais la question, mais la raison de mon invitation n'atténua en rien leurs regrets.
Car Jean-François n'était pas n'importe qui !
Sa mère, Tante Paulette, avait pour frère, Paul, ce grand-père que je n'ai pas connu, car il est mort à 36 ans quand mon père en avait 11.
Mais bien avant que Paul ne se marie, elle était une des meilleures amies de Blanche, ma grand-mère, qui enseignait à Barcelonnette, les maths, la physique et la chimie .
1919
Blanche, à skis, avec l'un des autres frères de Paulette,
lui aussi épris d'elle
1935
En juillet 1942, mon père, Pierrot, allait avoir 17 ans. Il avait son bac en poche, mais la guerre et l'éloignement de la Faculté de Montpellier, rendaient irréalisable son désir d'être médecin.
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C'était le début des vacances.
La famille allait quitter Millau où l'approvisionnement devenait une succession de jours sans, pour rejoindre Lacaune, les cousins fermiers, le cocon familial qui permettraient à tous de retrouver un peu de l'insouciance d'avant.
Il était jeune. A la rentrée, il attendrait la fin des hostilités. Il travaillerait, aidant ainsi ma grand-mère.
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C'est alors qu'il reçu une proposition qui allait changer le cours de sa vie.Tante Paulette et Oncle Pierre, Lorrains expulsés par l'annexion allemande, s'étaient repliés dans un tranquille village de la Zone Libre. Ils invitaient mon père à les rejoindre.
Ce que furent les 3 années qu'il passa auprès d'eux mériterait des pages, et des pages...
Il quittait une famille éprouvée, déjà éclatée par le départ des aînés, où depuis 6 années il assumait la responsabilité d'Homme de la famille.
Il allait trouver un couple d'amoureux,
heureux parents de trois enfants de 6 à 2 ans.
Il n'eut pas à se faire une place, elle l'attendait...
. Ce fut un grand-frère adulé, et il vécut enfin la vie d'un adolescent sans souci, sous l'aile protectrice de Tante Paulette, ravie d'avoir agrandie sa couvée.
L’Oncle Pierre fut pour lui, une figure paternelle et un modèle. Il sut si bien l'intéresser à son activité d'Ingénieur des Ponts et Chaussées, que mon père prit la décision de mettre ses pas dans les siens.
Il suivit des cours par correspondance, passa le concours d'Ingénieur, et à 20 ans il était le plus jeune diplômé de France.
.
La guerre venait de se terminer, les Lorrains rentrèrent chez eux, dans la liesse que l'on imagine.
L’Oncle Pierre très fier de son neveu, l'intégrât dans son équipe, où se trouvait déjà sa jeune secrétaire, Jacqueline.
Et c'est ainsi que se rencontrèrent mes parents.
Ma mère fut accueillie dans la famille,
les bras grands ouverts.
les bras grands ouverts.
Au jeune Jean François
échut le rôle de chaperon.
Il fut à la hauteur de sa responsabilité, le regard toujours ailleurs, excepté pour faire des photographies, un peu floues, des amoureux...
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Lorsque nous leur rendions visite, Tante Paulette était radieuse. Elle regardait ces 5 enfants turbulents, comme des cadeaux tombés du ciel, et nous préparait des festins inoubliables.
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L'Oncle Pierre, que je n'ai jamais vu autrement que souriant et la pipe à la bouche, était l'adulte le plus charmant que j'ai jamais rencontré. Il s'intéressait à nous, mais différemment. Pas de qu'est-ce que tu veux faire plus tard ? Tu es sage, tu travailles bien en classe ?
Nous parlions de nous, de ce que nous aimions faire, et surtout de nos bêtises. Il nous écoutait, ses yeux pétillaient de plaisir, nous le faisions rire et nous ressentions une adoration mutuelle qui papillonnait autour de nous.
Le mariage de Jean François, aurait lieu à Beaucaire, où la famille de Claire vivait depuis toujours.
.
Je vécu les semaines suivantes dans l'agitation des préparatifs.
Je devais porter une robe en soie sauvage. J'ignorais ce que c'était, n'essayais même pas d'imaginer. Je m'emparai de ces mots, et les rangeais secrètement avec Clématite et les Jardins Suspendus de Babylone.
C'est une amie de ma mère qui fut chargée de la réalisation de l'œuvre d'art.
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Je raffolais des essayages. Enfin, je pouvais m'identifier à ces mots rencontrés parfois dans mes lectures, elle se rendait chez sa couturière !
Le col, divisé en deux arrondis, semblait empli d'air. Malgré plusieurs retouches, il ne fut jamais vraiment tout à fait plat, mais j'étais plus intriguée que contrariée. En cachette, je donnais de petits coups d'épingle, j'appuyais fort et le regardais reprendre tranquillement son allure un peu bombée.
La longue ceinture qui se nouait dans le dos, ses pans qui tombaient de façon si gracieuse, effacèrent le col.
Et mes ballerines, à la mode, me faisait sauter de joie. Pour une fois, ma sœur n'était pas ma copie conforme !
Jo, le petit frère de Jean François, était mon cavalier.
Nous avions le même âge, et tous nous répétaient que nous formions un si joli couple.
Nous nous entendions à merveille.
J'ai un peu oublié la réception qui suivit.
Le buffet installé pour les enfants, et LA pièce-montée, magnifique avec ses minuscules mariés plantés au sommet.
.
Nous étions d'accord, c'était un crime d'y toucher.
Et nous fûmes d'accord aussi pour y participer de bon appétit.
En fin d'après-midi, nous nous sommes faufilés dans une pièce dévolue aux jeunes pour une surprise-partie moins guindée que le bal. Un tourne-disque remplaçait l'orchestre. Tous dansaient. Nous regardions.
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Et puis je ne sais ce qui s'est passé, soudain une musique lente et mélancolique, remplaça les airs endiablés.
Nous nous sommes enlacés comme les autres, nos joues se sont rapprochées, nous avons commencé à tourner.
Le temps s'est suspendu.
J'avais grandi, j'ouvrai le bal à mon propre mariage.
Quand la musique s'est arrêtée, nous nous sommes regardés et j'ai su qu'il avait ressenti la même chose.
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Elle habitait comme nous au Corbusier,
et je ne me privais pas d'aller chez elle sans arrêt,
curieuse de toutes les étapes.
Je raffolais des essayages. Enfin, je pouvais m'identifier à ces mots rencontrés parfois dans mes lectures, elle se rendait chez sa couturière !
Au final, un petit défaut persistait.
. La longue ceinture qui se nouait dans le dos, ses pans qui tombaient de façon si gracieuse, effacèrent le col.
Et mes ballerines, à la mode, me faisait sauter de joie. Pour une fois, ma sœur n'était pas ma copie conforme !
Le grand jour arriva.
Les mariés étaient... merveilleux.
Et moi, j'étais grisée de mon importance.
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Au début du cortège, je remontais l'allée, tenant fièrement le voile de tulle d'une dizaine de mètres.Jo, le petit frère de Jean François, était mon cavalier.
à Barcelonnette, un an avant le mariage
Nous avions le même âge, et tous nous répétaient que nous formions un si joli couple.
Nous nous entendions à merveille.
J'ai un peu oublié la réception qui suivit.
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Sans doute que notre devoir accompli, sans trébucher et avec tout le sérieux requis, notre intérêt s'était reporté vers ce qui sortait de vraiment de l'ordinaire. Le buffet installé pour les enfants, et LA pièce-montée, magnifique avec ses minuscules mariés plantés au sommet.
.
Nous étions d'accord, c'était un crime d'y toucher.
Et nous fûmes d'accord aussi pour y participer de bon appétit.
En fin d'après-midi, nous nous sommes faufilés dans une pièce dévolue aux jeunes pour une surprise-partie moins guindée que le bal. Un tourne-disque remplaçait l'orchestre. Tous dansaient. Nous regardions.
.
Et puis je ne sais ce qui s'est passé, soudain une musique lente et mélancolique, remplaça les airs endiablés.
Nous nous sommes enlacés comme les autres, nos joues se sont rapprochées, nous avons commencé à tourner.
Le temps s'est suspendu.
J'avais grandi, j'ouvrai le bal à mon propre mariage.
Quand la musique s'est arrêtée, nous nous sommes regardés et j'ai su qu'il avait ressenti la même chose.
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Les paroles me troublèrent profondément, tant elles étaient proches de ce que j'avais vécu. J'eus la sensation de recevoir un signe du destin. Je les chantais très souvent.
Et ainsi se passa le temps, tandis que j'attendais la venue de mon prince charmant...
Anne
Verte campagne
où je suis née.
Verte campagne
de mes jeunes années.
La ville pleure,
et ses larmes de pluie,
dansent et meurent
sur mon cœur qui s'ennuie.
Et moi, je rêve de toi, oh mon ami
Verte campagne
que tu es loin.
Douce campagne
de mon premier chagrin.
Le temps s'efface,
pour moi, rien n'a changé,
deux bras m'enlacent
parmi les champs de blé.
Et moi, je rêve de toi, mon amour.
Là, dans la ville toutes ces mains tendues,
Verte campagne
de mes jeunes années.
La ville pleure,
et ses larmes de pluie,
dansent et meurent
sur mon cœur qui s'ennuie.
Et moi, je rêve de toi, oh mon ami
Verte campagne
que tu es loin.
Douce campagne
de mon premier chagrin.
Le temps s'efface,
pour moi, rien n'a changé,
deux bras m'enlacent
parmi les champs de blé.
Et moi, je rêve de toi, mon amour.
Là, dans la ville toutes ces mains tendues,
m'offrent des fleurs et des fruits inconnus.
Et moi, je vais le long des rues perdues,
un air de guitare me parle de toi...
Verte campagne
Verte campagne
où je suis née.
Douce campagne
Douce campagne
de mes jeunes années.
La ville chante,
éparpille sa joie.
La ville chante,
éparpille sa joie.
La ville chante,
mais je ne l'entends pas.
Et moi, je rêve de toi, mon amour..
13 juillet
mais je ne l'entends pas.
Et moi, je rêve de toi, mon amour..
13 juillet
4 commentaires:
je me plongerai avec délice dans ton blog ... là il est un peu tard mais il est en lien sur le mien ... je suis née en 1970. Les années que vous racontez, je ne les ai donc pas vécues pourtant j'en suis fan .... je cours derrière ce temps-là, pourquoi effet de mode, non plutôt l'envie de revenir sur les pas de ma grand mère qui n'a pas eu le temps de me raconter sa vie d'avant. Je rêve d'une cuisine des années 50 alors je chine et je commence à avoir des ustensiles sympas que j'utilise au quotidien. je me laisserai bercer par vos récits.
Merci de ton message. Ton désir est touchant. Nous sommes tous à la recherche de ce qu'auraient pu nous raconter nos parents, ou grands-parents, et même chez moi, arrière-grand-parent mort en 1935. J'ai fini par le percevoir, et avec lui, enfin une personne à qui je ressemble !
J'espère que tu trouveras de quoi alimenter ton imaginaire dans nos petits récits.
Bientôt un texte différent, écrit en adulte, sur ce qui a caractérisé notre génération, à cheval sur plusieurs. S'il fut parfois difficile de trouver nos propres repères, nous avons bénéficié de plusieurs vies...
A bientôt
Je vais faire un saut sur ton blog.
Anne
Nous façonnons une chronique à deux voix, différentes, mais dans la même tonalité. C'est Notre blog, il ne pourrai exister sans l'une des deux, ni sans ce lien mystérieux qui nous a lié dès l'enfance, sans que nous fassions connaissance. Ce qui arriva 50 ans plus tard. Bien que nous ne nous sommes jamais rencontrées, nous sommes devenues des amies de coeur comme les cours de récréations en étaient pleines. Et nous vivons cette amitié enfantine qui a eu la patience de nous attendre aussi longtemps.
remonter le temps il n'y a personne d'autre que toi qui le fait si bien, on s'y croirait je m'imagine une de tes amies et je vis la même chose, c'est génial.
à bientôt
manouedith
C'est vraiment sympa de lire tes petits récits, en plus d'être vivants, ils éveillent plein de souvenirs chez nous..; c'est aussi un peu notre histoire que nous lisons à travers la tienne...
Cadeau bonus : ce doit être un excellent exercice pour lutter contre l'Alzheimer !! Je trouve aussi que les souvenirs appellent les souvenirs : petit à petit tout ce met en place...
Bises Isa
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