mardi 9 octobre 2012

Intermède Poétique 2



A celles et ceux qui eurent notre âge  
quand nous avions le leur.

L'été tirait vers sa fin, les vacances aussi.
Nous reprenions le chemin de l'école.
Les feuilles des platanes de la cour
allaient nous offrir une palettes de teintes ocres
qui illumineraient nos rondes
dans la belle lumière de l'arrière saison. 
L'été tirait sur sa fin,les vacances aussi. 
 
  Colchiques dans les prés fleurissent fleurissent 
Colchiques dans les prés C’est la fin de l’été. 
 La feuille d’automne emportée par le vent
En ronde monotone tombe en tourbillonnant 
Châtaignes dans les bois 
Se fendent se fendent
Châtaignes dans les bois
Se fendent sous les pas.
 La feuille d’automne emportée par le vent
En ronde monotone tombe en tourbillonnant
Nuages dans le ciel
s’étirent s’étirent
Nuages dans le ciel 
S’étirent comme une aile 
La feuille d’automne emportée par le vent
En ronde monotone tombe en tourbillonnant 
Regardez bien
 
La cour de récréation reprend vie. Comme un petit film en super8. un peu saccadé et maladroit. L'image tremble avant de trouver le bon angle. Si le noir et blanc est d'époque, les souvenirs, eux sont en couleurs. Et nos rires, nos cris heureux, à jamais dans le creux de l'oreille. Là où nous nous chuchotions des secrets...

 


.

1 commentaire:

sur les traces de notre enfance a dit…

J'aime beaucoup ces petites visites réciproques.
Tu sais quand tu as fermé "A la Belle Étoile" j'ai regretté de n'avoir pas copié certains de tes textes qui m'avaient tellement enchantée... ¡Encatada!
En particulier celui sur ta grand-mère. J'avais pensé en le lisant que toutes les grands-mères faisaient partie d'une même famille. Et puis j'aimais beaucoup le passage d'une langue à l'autre.
Bon, tu vas penser que je n'aime pas tes nouveaux blogs. Ce n'est pas ça du tout.
"A la Belle Etoile" reste liée à une période de ma vie. Et j'aime m'en souvenir.
Je t'embrasse aussi
Anne